Comprendre, améliorer, réduire les impacts environnementaux du Cloud computing
— Aperçu
Le projet CARECloud vise à réduire drastiquement les impacts environnementaux des infrastructures de cloud
Anne-Cécile Orgerie, directrice de recherche
Mots-Clés : Cloud computing, impacts environnementaux, empreinte énergétique
Le cloud computing offre aux utilisateurs des capacités de calcul et de stockage considérables. La maturité des techniques de virtualisation a permis l’émergence d’infrastructures virtualisées complexes, capables de déployer et reconfigurer rapidement des ressources virtuelles et élastiques, dans des infrastructures de plus en plus distribuées. Cette gestion des ressources, transparente pour les utilisateurs, donne l’illusion d’un accès à des ressources flexibles, illimitées et quasiment immatérielles. Cependant, la consommation électrique de ces clouds est bien réelle et préoccupante, de même que leurs émissions globales de gaz à effet de serre (GES) et la consommation de matières premières critiques utilisées pour leur fabrication.
Dans un contexte où les changements climatiques sont chaque année plus préoccupants, entraînant des conséquences graves à l’échelle mondiale pour les populations et pour la planète, tous les secteurs (transport, bâtiment, agriculture, industrie, etc.) doivent contribuer à l’effort de réduction des émissions de GES. Les clouds, malgré leur capacité à optimiser les processus des autres secteurs, n’échappent pas à ce constat : la pente croissante de leurs émissions de GES doit s’inverser, sous peine de gommer leurs éventuels bénéfices dans les autres secteurs. C’est pourquoi le projet CARECloud vise à réduire drastiquement les impacts environnementaux des infrastructures de cloud.
CARECloud est organisé en 4 lots. Le lot 0 est dédié à la gestion de projet et à la médiation scientifique.
— Les missions
— Nos recherches
— Les partenaires
Le consortium
INRIA, CNRS, IMT, Université Toulouse 3 Paul Sabatier, Université Côte d’Azur, Université de Lille, ENS Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Toulouse Jean Jaurès, INSA Toulouse
Implantation des équipes en France
Autres projets